Programme Janvier-Mars 2024

MERCREDI 17 JANVIER / 18H AU PANAMA

Prise de position sur l’actualité

Pour la première permanence de l’année 2024, on vous invite au bar « le Panama » pour sortir la bibliothèque et les textes récents de camarades. On réimprime les liasses de textes (guerre Isarël-Palestine, Albanie) des permanences précédentes et il y aura comme d’habitude une flopée de matériaux révolutionnaires.

Dans le marasme capitaliste en cours, gardons la tête froide, ayons le sang chaud ! Nous parlerons de l’actualité de la lutte des classes en France et dans le monde notamment des grèves des salariés d’Emmaüs dans le nord de la France, réforme France Travail (remise au travail forcée, renforcement de l’exploitation, baisse des salaires)

et mobilisation autour de la loi asile immigration (grève des sans-papiers du BTP pendant la construction de bâtiments accueillant les Jeux Olympiques à Paris, ouverture d’un squat pour loger des sans-papiers à Rennes). La guerre s’étend, et les conditions de vie des prolétaires se dégradent toujours et encore mais les résistances et luttes existent et doivent porter toute notre attention.

On est toujours avides de nouvelles trouvailles (textes, bouquins, films), soyons nombreux !

SAMEDI 20 JANVIER / 19H AU BABAZULA

Concert de soutien au S

Nous dédions cette soirée en solidarité à tous les blessés par les capitalistes et tout particulièrement pour notre camarade Serge que l’Etat a tenté d’assassiner le 25 mars à Ste Soline. La solidarité qui s’est déployée, dès l’instant où il s’est fait tirer dessus, a été remarquable et doit continuer. La création du collectif “les camarades du S” a permis de tenir des positions claires face aux tentatives de récuperations venant de politicards de tout bord. Nous vous invitons à relire les différents communiqués sur lescamaradesdus.noblogs.org et sur les différents réseaux sociaux. Aujourd’hui encore Serge, ses camarades et ses proches luttent pour que son état de santé s’améliore car la route est longue. Rien n’est gratuit dans ce monde de chien, chaque opération, chaque déplacement, chaque heure de rééducation nécessite de la thune et de se battre avec l’instution medicale pour obtenir les meilleurs soins. Si nous devons le redire alors nous le redirons : nous nous battrons de tout notre être pour un changement radical de la société et non pour quelques images à faire frémir les bourgeois (fini les tiqquneries ! ). Oui les capitalistes mènent une guerre au prolétariat et il s’agit pour nous de gagner cette guerre, c’est à dire de détruire à jamais cet infernal système d’exploitation. Vive la Révolution !

Prog:

HORS – drone dark ambient tekno (Toulouse)
6RME – mutant bass music (Rennes)
LONER OPS – gabber post club (Rennes)

MERCREDI 24 JANVIER / 18H30 LES OMBRES ELECTRIQUES

Projection “A Fábrica de Nada” de Pedro Pinho, 2017.

A l’heure des dernières restructurations industrielles en Europe, un groupe d’ouvriers se retrouve frappé à leur tour par la délocalisation de leur outils de travail et comprennent qu’ils vont être licenciés. Ils décident alors d’occuper leur usine. Ce film fiction pas si loin de la réalité, nous plonge dans le quotidien de travailleurs qui luttent contre leur patron, mais lequel ?

En filigrane nous redécouvrons la trajectoire oubliée des nombreuses entreprises autogérées au Portugal suite à la “Révolution des oeillets”, mettant fin à la dictature salazariste pour un régime démocratique, il y a 50 ans. Pour comprendre au mieux cette période de lutte au Portugal, nous vous invitons à chiner les diverses discussions en format podcast proposées par radio Vosstanie. vosstanie.blogspot.com

SAMEDI 10 FEVRIER / 20H00 BABAZULA

Concert de soutien à l’ouverture d’un local revolutionnaire.

Fini la galère d’être baladés de bar en bar ! Nous vous anonçons avec grand plaisir que nous allons ouvrir un local à Rennes. On pourra se retrouver la-bas pour les perm’ actu de la lutte des classes, pour y faire venir des auteurs et des camarades ou encore y difuser des films, des brochures ou autres…

On veut aussi y élaborer des futurs projets dont une radio, un ciné club et mettre à dispositions des nouveaux bouquins pour la bibliothèque.

Hâte de vous ouvrir ses portes.

Prog:

XAN CAKE (Aude Vaisselle) – Antifolk (Morlaix)
LINBES – Atmosphéric black métal (Paris)
ANOUK ET RABIER – Live Tekno Expé (Paimpol-Liepzig)

MERCREDI 14 FEVRIER / 18H30 PANAMA

Discussion avec Robert Ferro, autour du livre “Intérêts matériels – Interventions 2017-2022”

“Il Lato Cattivo” est une groupe Italien d’une dixaine d’année. Il se décrive eux même comme :

“né d’une rencontre de “dissidents” issus de courants figés dans la défaite et le reflux des luttes des classes des années 60/70 (autonomie organisée, anarchisme insurrectionniste, etc.), convaincus que la crise de 2008 avait enfin rebattu les cartes et imposait de prendre une distance, à la fois théorique et pratique, avec l’héritage putréfié de l’ancien cycle de luttes, sans pour autant retomber dans la nostalgie ou le revivalisme d’un passé encore plus lointain. Dans la sphère “mouvementiste” d’où nous venions, comme dans les milieux de “constructeurs du parti” les plus proches de nous (marxistes anti-staliniens), nous voyions un activisme gesticulatoire et une sclérose théorique – également stériles l’un et l’autre – avec lesquels il fallait de toute façon en finir. Mais comment faire? « 

Ils viennent de sortir leur deuxième recueil de textes  » Intérêts matériels -interventions 2017-2022″ édité par les Editions de l’Assymétrie et Interregnum. Nous serons en compagnie de Robert Ferro, traducteur, membre de “Il lato Cattivo” et co-écrivain du bouquin “Le ménage à trois de la lutte des classes. Classe moyenne salariée, prolétariat et capital.” avec Bruno Astarian (2019).

SAMEDI 16 MARS / 18H30 SQUARE DU 8 MAI 1945 – ARRET HERONIERE

Projection “We don’t like samba” (2014)
“Pour on contre les violences en manifestation ?” Un sondage tourne mal sur la télé brésilienne dont le présentateur se liquéfie en direct sous le poids du “POUR!”. Les caméras se tournent vers celles et ceux qui se révoltent à partir de 2013 et l’augmentation du prix des transports en commun a Rio en pleine préparation de la coupe du monde et des JO. Des travailleurs en grève sauvage, des jeunes femmes qui se mobilisent contre la visite du pape, des habitants qui luttent contre des projets d’urbanisation. Et dans de nombreuses favelas, la résistance contre la militarisation et les déplacements est en hausse. « We don’t like samba », disent les éboueurs en grève connus sous le nom de « Garis » dans une interview. « Nous sommes des rebelles ». Eux et d’autres rebelles racontent leur histoire dans ce documentaire.

On discutera des luttes actuelles au Brésil après le film.