Chroniques du Corona #4
Rassemblons nos radeaux de merde pour passer à l’abordage ensemble et peut-être qu’un jour, nous serons tous sur le même bateau sans état major pour nous donner des ordres. Et quitte à faire, on prendra les meilleurs bateaux, ça nous changera.
Chroniques du Corona #3
Quand je bosse, c’est pas pour un patron mais pour les thunes et je prendrai tout ce qu’il y a prendre. Dès que ce sera possible, je me tirerai de là et le plus loin possible et avec les alloc monsieur ! Et y’a pas moyen qu’on me fasse culpabiliser par ce que la thune, on sait très bien que quand je la dépenserai elle reviendra à ces salaud qui m’ont fait trimer avant!
Pas de quartier pour la propriété ! Construisons la grève des loyers
Parce qu’on n’est propriétaire de rien, on est obligé tous les mois de donner de l’argent pour avoir le droit de vivre sous un toit : c’est le loyer. Le loyer, c’est en fait du salaire qu’on nous pique tous les mois, de la thune dont on ne verra jamais la couleur.
La chambre froide
Nous traduisons ici un article des camarades de whither appalachia, un collectif de communistes organisés autour d’un journal et intervenant dans la région des Appalaches aux États-Unis, traditionellement ouvrière notamment minière et où la logistique remplace peu a peu une industrie du charbon déclinante.
Chroniques du Corona #2
Nous poursuivons les chroniques du coronavirus, avec un texte qui nous vient de Nedjib Sidi Moussa, que nous avions rencontré il y a quelques temps à l'occasion d'une discussion que nous avions organisé autour de son livre "Algérie: une autre histoire de l'indépendance".
Pour une mutinerie internationale contre le Capital !
Le virus du corona s’est répandu dans le monde entier et avec lui la peur de se faire contaminer et d’en mourir. Partout, les prolétaires subissent les conséquences de la pandémie du Covid-19 et des mesures prises par les Etats. 2,6 milliards de personnes confinées, excepté bien sûr une très grande partie des travailleurs, bien forcée d'aller taffer pour maintenir la production, et comme toujours dans le capitalisme à leurs risques et dépends !.
Chroniques du Corona #1
Alors qu’une période cruciale pour l’univers merveilleux de l’événementiel et des festivals commencent, ce sont déjà de nombreux événements culturels qui sont petit a petit annulés, que ce soit le concert de Maître Gims au Zénith, un spectacle de cirque dans une salle de 200 places ou le salon de l’auto de Genève. Ce sont des milliers de travailleurs qui sont mis sur le carreau.
Fièvre du capitalisme, de quoi le corona est il le nom ?
Depuis quelques semaines, un virus apparu en Chine s’est rapidement propagé à de nombreux pays du monde et crée une situation économique et politique inédite ! Ce qui était d’abord présenté comme une grippe un peu vénère, a rapidement pris des allures de pandémie dont les conséquences vont bien plus loin ce qu’on pouvait imaginer il y a quelques semaines.
Le GJ plie mais ne rompt point
Nous étions environ 800 à s’être réunis pour l’appel régional “Tout le grand Ouest à Rennes” ce samedi 15 février dernier. Plus d’un an après le début du mouvement « Gilets Jaunes », on peut s’interroger sur la signification de ce genre d’évènement en plein milieu d’un mouvement social contre la réforme des retraites dont personne ne semble savoir dire réellement s’il serait plutôt sur le déclin ou tout simplement mort-né. Et ce, non pas en termes de nombre de personnes dans la rue, indéniablement supérieur à celui du mouvement des gilets jaunes, mais bien en termes d’efficacité et d’inventivité. Quels enseignements peut-on alors tirer d’une journée comme celle-ci, qui pour nous n’a rien ou peu en commun avec les dizaines d’appels intersyndicaux qui ont eu lieu depuis le 5 décembre ?
Fin du monde ? Plutôt éclipse rouge que soleil vert !
Le dérèglement climatique, et plus largement la destruction généralisée des habitats et des espèces qui composent l’écosystème de notre planète est évidemment très préoccupante. Il suscite, à nouveau, et à intervalles réguliers depuis plusieurs décennies maintenant, une grande mobilisation. Notamment par une jeunesse inquiète, à raison, de bouleversements majeurs prévus à court terme. Mais il nous paraît aujourd’hui nécessaire non seulement de critiquer mais surtout de détruire ce qui depuis déjà longtemps se construit autour du mot « écologie ».