Journal n°3 – Revolution Now!

Revolution now

Edito

Quand les affaires vont mal, la guerre est la nature même du capital. Après 2 ans de pandémie mondiale qui ont approfondi la crise rampante du capitalisme, c’est la guerre en Europe. On sait très bien qu’en fonction du niveau d’antagonisme et de concurrence entre eux, les bourgeois de tous les États passent de la coopération, aux sanctions ou au conflit armé. Alors Cannes peut bien s’offrir Zelensky comme le symbole du camp de la paix, sur le front c’est l’enfer. La bourgeoisie des deux côtés envoie mourir une partie du prolétariat et la guerre ce n’est jamais propre : c’est la torture, le viol, la mort. L’arrière
suffoque, écrasé par l’effort de guerre et l’exploitation qui n’attend pas d’armistice.

Le prolétariat français n’a pas été envoyé au front, mais la guerre a des répercussions par delà les frontières ukrainiennes. Car une guerre, ça coûte cher ! Partout les prix explosent, les salaires stagnent. Les Etats dépensent et s’organisent pour les conflits à venir, le gouvernement allemand s’offre une reconstruction de son armée pour 100 milliards d’euros. Macron s’est mis en scène en grand négociateur du conflit face à l’agression de Poutine. A quelques jours du second tour des législatives il s’affiche en déplacement à Kiev où ses ministres trouvent le climat « magnifique, il fait très beau ». Les photos sur le champs de bataille n’auront pas eu l’effet escompté, quelques jours après c’est la douche froide, pas de majorité pour Manu Macron. On entend déjà certain parler d’union nationale, mais l’abstention parle d’elle même, on a tous capté la douille et c’est pas l’alliance en carton de la Nupes qui aura mené les prolos à l’isoloir.

C’est une guerre contre le prolétariat ! Partout le prolétariat c’est la classe qui meurt le fusil à la main, c’est la classe qui produit des tas de camelotes qu’elle est forcée de payer pour “vivre”. Le capitalisme mondial est en pleine transformation, la guerre et la crise en sont des symptômes. Cette situation qui entraîne remouds, révoltes, et soulèvements. Sous la surface, le magma gronde encore
invisible mais incandescent, prêt à exploser et à réduire en cendre le vieux monde.

Nous n’avons ni patrie ni nation !
La seule guerre à laquelle nous voulons participer c’est la guerre de classe. Nous c’est quelques prolo contre la guerre, le travail, l’Etat et tant d’autres choses. Ce journal se veut une participation à la lutte des classes en cherchant à saisir ce monde si complexe et en diffusant des positions communistes et révolutionnaires. Nous devons rompre notre isolement, pour détruire la société de classe, camarades à travers le monde rencontrons nous, organisons nous, à l’attaque !